Comme le souligne Jacques Attali nous avons atteint un point de non retour ..... et la lumière qu'on croit percevoir est peut être le bout du tunnel mais peut-être aussi le phare de la locomotive qui nous fonce dessus !
http://blogs.lexpress.fr/attali/
Europe fédérale ou Europe des nations? Sans doute une Europe où "l'Union politique européenne" serait le produit de "processus successifs et progressifs", l'Europe des nations (réaliste) précédant, pour le laps de temps nécessaire, une Europe fédérale et CITOYENNE (idéale donc utopiste), élue démocratiquement au suffrage universel, "consensuelle, et définitive"!
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mercredi 29 août 2012
vendredi 24 août 2012
Il y a urgence !!
23/08/2012, 22:01
par gerald rossell
Au risque (mineur) de répéterlettre à adresser aux députés de la REPUBLIQUE
…………………………
…………………………
A
Madame, Monsieur le Député
Lors de la campagne électorale, le président de la République avait pris l’engagement (engagement n°11 de ses 60 propositions) de renégocier le Traité pour la stabilité, la coordination et la gouvernance (TSCG) dans l’Union économique et monétaire, dit Pacte budgétaire, signé par Nicolas Sarkozy et 24 autres dirigeants européens le 2 mars dernier.
Il avait précisé lui-même les trois points clés de cette renégociation : la possibilité pour la Banque centrale européenne de financer directement les États, la mise en place d’euro-obligations pour que les pays de la zone euro puissent emprunter solidairement, et des mesures de relance de la « croissance » en Europe.
Lors du sommet européen réuni à Bruxelles les 28 et 29 juin dernier, aucune de ces conditions n’a pu être réunies : seul un pacte pour la croissance comportant des mesures de libéralisations et de libre échange, l’obédience à de nouveaux règlements élargissant les pouvoirs de la Commission européenne (« 6 pack ») ou renforçant le contrôle des pays de la zone euro en difficulté (« 2 pack »), et le déploiement de 120 milliards d’euros a été adopté en plus du traité. Ce montant dérisoire (inférieur à 1% du PIB européen) est composé pour moitié de fonds structurels déjà votés et programmés, et pour moitié de prêts hypothétiques de la Banque européenne d’investissement pour des grands projets d’investissements privés dont on ne connaît encore rien.
Pourtant, la relance de l’activité économique en Europe est indispensable. Cela ne pourra pas se faire en adoptant le TSCG qui inscrira dans le marbre les politiques d’austérité en interdisant définitivement tout déficit structurel supérieur à 0,5% aux états européens. L’aide aux pays en difficulté, prévue par le Mécanisme Européen de Stabilité (MES), sera en outre conditionnée à l’application de plans d’austérité, de privatisation et de libéralisation, déjà à l’œuvre dans plusieurs pays d’Europe et dont les résultats sont d’ores et déjà désastreux.
Ce traité marque également une nouvelle étape dans la dérive autoritaire de la construction européenne. Ainsi, il prévoit des sanctions automatiques contre les pays contrevenants aux mesures de discipline budgétaire, mettant la politique économique des états européens sous la coupe de la Troika (BCE, FMI, Commission Européenne) au détriment des peuples. Cette logique austéritaire conduit l’Europe à la catastrophe, en alimentant le cercle vicieux de la dépression et en approfondissant encore le gouffre qui sépare les peuples européens de la construction européenne. Au nom du peuple français, vous devez vous opposer à cette ratification.
Déjà en 2005, les Français avaient exprimé par référendum leur rejet de cette construction libérale et autoritaire de l’Union Européenne en rejetant le Traité Constitutionnel Européen (TCE). Depuis, à l’initiative de Nicolas Sarkozy, ce traité a été adopté en catimini par le parlement sans aucun débat public. Il faut rompre avec cette logique politique ! François Hollande a annoncé sa volonté de faire ratifier ce traité par la voix parlementaire dans les plus brefs délais. Nous déplorons cette décision : les enjeux politiques et économiques de ce traité sont considérables et nécessitent un large débat citoyen. Vous pouvez y contribuer en demandant un référendum pour mettre en débat et soumettre au vote des citoyens ce nouveau traité européen.
Dans l’attente de votre réponse, veuillez recevoir, Madame, Monsieur, nos salutations les plus cordiales
Appel à un référendum (Marie-Noëlle LIENEMANN)
Renégocier le TSCG, c'est indispensable pour l'Europe
23 août 2012 |
Par Les invités de Mediapart - Mediapart.fr
Craignant l'émergence « d'une crise majeure et de favoriser le repli national » en Europe en cas d'adoption du Traité sur la stabilité, la coopération et la gouvernance (TSCG), Marie-Noëlle Lienemann,
sénatrice PS de Paris, ancienne ministre et vice-présidente du
Parlement européen, appelle les parlementaires français à voter contre
ce traité en l'état. Selon elle, « il y a d’autres voies, il existe des stratégies de réorientation profonde de l’Union européenne ».
On nous dit, une fois de plus, qu’il n’y aurait aucune alternative et que pour sauver l’euro et l’Europe, qu'il faudrait ratifier ce traité. Et si c’était l’inverse, et si en acceptant d’amplifier les dérives des actuelles politiques on creusait la tombe du projet européen. En réalité, il y a d’autres voies, il existe des stratégies de réorientation profonde de l’Union européenne. Elles passent par le refus du traité et sa renégociation.
Le Traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance (TSCG) met en place un système de sanctions automatiques, il organise une perte de l’autonomie budgétaire des Etats et fait peser de lourdes menaces sur nos régimes sociaux.
La Commission européenne pourra, avant ou pendant que les parlements nationaux examinent les projets de lois de finances, demander les inflexions lui paraissant nécessaires pour limiter les déficits. Les gouvernements seront contraints d’instaurer sur la base des principes agréés par la dite commission, un mécanisme de correction automatique en cas de dépassement. C’est la généralisation progressive des programmes « d'assainissement » comparables au mémorandum actuel pour la Grèce et l'Espagne.
Conscient du caractère pernicieux du traité « Merkozy », François Hollande s’était bien engagé à modifier et compléter le traité. Le traité qui sera soumis au Parlement est strictement identique à ce qu’il était avant la présidentielle. Il faut donc le modifier, d’autant qu’il ne s’attaque pas aux questions décisives.
Chacun voit bien qu’il est essentiel que la Banque centrale européenne (BCE) puisse intervenir pour pouvoir prêter directement aux Etats, avec des taux d’intérêt réalistes qui ne creusent pas davantage les déficits des pays. Il faut cesser cette mécanique où la BCE prête de l’argent aux banques qui prêtent aux Etats, faisant au passage de substantiels bénéfices, coûtant cher aux budgets des pays. Le rachat de dettes souveraines par la banque centrale stopperait la spéculation et permettrait de redéfinir sérieusement une politique d’avenir. Là est une des clefs de la sortie de crise. Mais Angela Merkel refuse d'accepter ce projet, tout comme celui des euro-obligations (eurobonds), ce qui devient, de jour en jour, de plus en plus insupportable pour tous.
Pourquoi renoncer à ce beau projet d’Europe politique, espace de solidarité, de progrès et de dynamisme partagés que nous sommes nombreux à espérer, au motif que la déferlante libérale l’a brisé net? Il faut reprendre ce combat sans naïveté et sans complexe.
Pour cela, il faut prendre la pleine mesure des raisons de la crise actuelle. Il ne peut y avoir une monnaie commune avec des écarts économiques et sociaux aussi considérables entre pays, et qui, de surcroît, s’accroissent de plus en plus. Mais là, ce sont bel et bien les fondements libéraux de l’actuelle construction européenne qui sont en cause. Le système libéral met les peuples en concurrence et non en coopération solidaire, il renforce le fort et écrase le faible, il accroît les inégalités entre et au sein des pays et il affaiblit la puissance publique, les outils de redistribution et les capacités d’arbitrage démocratique des citoyens. Voilà ce qui s’est passé et s’opère encore sous nos yeux, voilà ce qui a guidé les choix européens depuis plus de vingt ans et qu’il faut résolument changer.
Disons-le tout net. Une sortie de la crise et de l’impasse européenne imposent des changements de cap. Ils ne tomberont pas du ciel et ne seront pas spontanément portés par les dirigeants qui nous répètent, en boucle, les dogmes actuels. Il faut créer un rapport de force, et offrir une perspective, alors que tout tend à se déliter. La France, avec l’élection de François Hollande, doit s’y engager sans faiblesse. Nous sommes le seul pays assez fort pour tenir tête à Mme Merkel. La réalité et la gravité de la situation donnent de plus en plus de crédit à nos thèses, qui sont de mieux en mieux comprises dans d’autres pays. Rappelons qu’en Allemagne, même au sein du SPD, les esprits changent. Vingt-trois députés ont voté contre le traité et les consignes du parti social-démocrate, ce qui est rare dans la vie de ce parti. La Confédération européenne des syndicats s’oppose résolument à ce texte. Il faut mettre en mouvement toutes ces forces pour accompagner l’exigence de renégociation.
Pour ma part, je crois indispensable de créer un fait politique majeur pour obliger à l’indispensable réorientation du traité actuel: il faut voter contre. Et, en tout état de cause, un vrai débat public doit avoir lieu pour que nos concitoyens puissent prendre la mesure de ce qui se décide pour leur avenir. C’est trop facile de faire croire que c’est un sujet technique. C’est en fait un choix politique majeur. Rien ne presse et chaque jour qui passe donne de l’eau au moulin de la renégociation urgente.
Substituer à la règle d’or et aux sanctions automatiques, la création d’un conseil macro-économique de l’Euro, qui doit, tous les 3 ou 5 ans, fixer le cadre des déficits à ne pas dépasser pour chaque Etat, en tenant compte de la situation mondiale, du soutien nécessaire à la croissance, aux efforts à mettre en place, en en répartissant la charge et fixant à chacun des objectifs atteignables. Les parlements nationaux seraient consultés et voteraient une loi pluriannuelle de mise en œuvre. C’est l’idée du «gouvernement économique», tout le contraire de la règle dogmatique aveugle. Rien n’est pire que des objectifs annoncés et jamais atteints, car irréalistes. C’est, de surcroît, déresponsabilisant. L’assainissement budgétaire, par ailleurs nécessaire, peut être progressif, inscrit dans la durée pour être solide et structurel. Cette proposition macro-économique comporterait un volet soutien à croissance obligatoire.
Il faut dès à présent faire de nouvelles propositions:
• faire converger progressivement les politiques sociales: instauration partout de Smic nationaux, qui année après année, devront être augmentés en vue d'atteindre, à une date butoir, un Smic européen; des règles communes antidumping social.
• harmonisation fiscale et véritable lutte contre les paradis fiscaux et autres méthodes d’évasion fiscale en Europe.
• taxer les transactions financières, les transports poids lourds….. pour constituer une ressource propre de l’UE afin de financer des politiques d’investissements de modernisation des régions européennes.
• instaurer des politiques industrielles communes, par exemple dans le secteur des énergies renouvelables, des technologies du vivant….. et rétablir les aides publiques pour soutenir les filières industrielles, la recherche.
Les principes de coopération européenne, de juste échange, de lutte contre les inégalités doivent se substituer à la concurrence libre et non faussée.
Sans comparaison excessive, je crois qu’à vouloir différer l’obligation d’un nouveau compromis d’envergure avec l’Allemagne, en acceptant des décisions absurdes et dangereuses, qui plus est, intenables, pour ne pas froisser nos alliés, nous prenons le risque sérieux de faire émerger une crise majeure, de favoriser le repli national. On a connu ces «soulagements», où l’on signait des accords qui ne faisaient que différer l’échéance, qui devenait pourtant fatale.
Alors, la renégociation du TSCG et des traités doit demeurer notre objectif prioritaire pour l’Europe. Elle est indispensable.
On nous dit, une fois de plus, qu’il n’y aurait aucune alternative et que pour sauver l’euro et l’Europe, qu'il faudrait ratifier ce traité. Et si c’était l’inverse, et si en acceptant d’amplifier les dérives des actuelles politiques on creusait la tombe du projet européen. En réalité, il y a d’autres voies, il existe des stratégies de réorientation profonde de l’Union européenne. Elles passent par le refus du traité et sa renégociation.
Qu’y a-t-il dans ce traité, négocié entre Nicolas Sarkozy et Angela Merkel?
Ce traité installe une austérité durable et prive les peuples des
choix sur le cadre budgétaire et macro-économique, ce qui va brider la
croissance et ne remet pas en cause la concurrence sauvage, les
dumpings. Il impose de fait la règle d’or et le durcissement du pacte de
stabilité, l’austérité renforcée et permanente. C’est se priver de
toute relance budgétaire contracyclique
pour soutenir la croissance. C’est poursuivre, en pire, le chemin qui a
déjà conduit à la terrible situation actuelle, alors qu’il y a urgence à
changer.Le Traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance (TSCG) met en place un système de sanctions automatiques, il organise une perte de l’autonomie budgétaire des Etats et fait peser de lourdes menaces sur nos régimes sociaux.
La Commission européenne pourra, avant ou pendant que les parlements nationaux examinent les projets de lois de finances, demander les inflexions lui paraissant nécessaires pour limiter les déficits. Les gouvernements seront contraints d’instaurer sur la base des principes agréés par la dite commission, un mécanisme de correction automatique en cas de dépassement. C’est la généralisation progressive des programmes « d'assainissement » comparables au mémorandum actuel pour la Grèce et l'Espagne.
Ce traité est dangereux et nous conduit dans le mur
Il s’agit, en fait, de durcir la politique monétariste et
malthusienne que nous connaissons depuis près d’une vingtaine d’année et
qui a conduit à la plus longue période de faible croissance qu’ait
connue notre continent! Et l’ajout d’un volet croissance ne va pas
conjurer les effets dévastateurs de cette politique macro-économique.
Car ce pacte de croissance est très modeste, il est dilué sur cinq ans
et, pour l’heure, financé avec de l'argent virtuel. Il représente
seulement 1 % du PIB de l’UE, très loin, par exemple, du plan de relance
d’Obama aux Etats-Unis (7 % du PIB). Au mieux, on peut parler d’un coup
de pouce, mais en aucun cas d’une stratégie de croissance inscrite dans
la durée. Avec ce plan supplémentaire et le TSCG, on a une alouette de
croissance, un cheval d'austérité « anticroissance ».Conscient du caractère pernicieux du traité « Merkozy », François Hollande s’était bien engagé à modifier et compléter le traité. Le traité qui sera soumis au Parlement est strictement identique à ce qu’il était avant la présidentielle. Il faut donc le modifier, d’autant qu’il ne s’attaque pas aux questions décisives.
Chacun voit bien qu’il est essentiel que la Banque centrale européenne (BCE) puisse intervenir pour pouvoir prêter directement aux Etats, avec des taux d’intérêt réalistes qui ne creusent pas davantage les déficits des pays. Il faut cesser cette mécanique où la BCE prête de l’argent aux banques qui prêtent aux Etats, faisant au passage de substantiels bénéfices, coûtant cher aux budgets des pays. Le rachat de dettes souveraines par la banque centrale stopperait la spéculation et permettrait de redéfinir sérieusement une politique d’avenir. Là est une des clefs de la sortie de crise. Mais Angela Merkel refuse d'accepter ce projet, tout comme celui des euro-obligations (eurobonds), ce qui devient, de jour en jour, de plus en plus insupportable pour tous.
La renégociation, la seule voie réaliste et courageuse
La renégociation est possible parce que les faits sont là. La
situation s’aggrave. Tous les experts concordent, et estiment qu’une
politique d’austérité, de réduction drastique des budgets et des
conditions sociales va créer une spirale de perte de croissance. Or,
celle-ci est indispensable pour résorber les déficits et l’endettement.
On ne peut continuer ainsi! Le drame que vivent les peuples entretient
une montée des nationalismes et un rejet de l’Europe. Nous ne devons pas
nous résigner.Pourquoi renoncer à ce beau projet d’Europe politique, espace de solidarité, de progrès et de dynamisme partagés que nous sommes nombreux à espérer, au motif que la déferlante libérale l’a brisé net? Il faut reprendre ce combat sans naïveté et sans complexe.
Pour cela, il faut prendre la pleine mesure des raisons de la crise actuelle. Il ne peut y avoir une monnaie commune avec des écarts économiques et sociaux aussi considérables entre pays, et qui, de surcroît, s’accroissent de plus en plus. Mais là, ce sont bel et bien les fondements libéraux de l’actuelle construction européenne qui sont en cause. Le système libéral met les peuples en concurrence et non en coopération solidaire, il renforce le fort et écrase le faible, il accroît les inégalités entre et au sein des pays et il affaiblit la puissance publique, les outils de redistribution et les capacités d’arbitrage démocratique des citoyens. Voilà ce qui s’est passé et s’opère encore sous nos yeux, voilà ce qui a guidé les choix européens depuis plus de vingt ans et qu’il faut résolument changer.
Disons-le tout net. Une sortie de la crise et de l’impasse européenne imposent des changements de cap. Ils ne tomberont pas du ciel et ne seront pas spontanément portés par les dirigeants qui nous répètent, en boucle, les dogmes actuels. Il faut créer un rapport de force, et offrir une perspective, alors que tout tend à se déliter. La France, avec l’élection de François Hollande, doit s’y engager sans faiblesse. Nous sommes le seul pays assez fort pour tenir tête à Mme Merkel. La réalité et la gravité de la situation donnent de plus en plus de crédit à nos thèses, qui sont de mieux en mieux comprises dans d’autres pays. Rappelons qu’en Allemagne, même au sein du SPD, les esprits changent. Vingt-trois députés ont voté contre le traité et les consignes du parti social-démocrate, ce qui est rare dans la vie de ce parti. La Confédération européenne des syndicats s’oppose résolument à ce texte. Il faut mettre en mouvement toutes ces forces pour accompagner l’exigence de renégociation.
Pour ma part, je crois indispensable de créer un fait politique majeur pour obliger à l’indispensable réorientation du traité actuel: il faut voter contre. Et, en tout état de cause, un vrai débat public doit avoir lieu pour que nos concitoyens puissent prendre la mesure de ce qui se décide pour leur avenir. C’est trop facile de faire croire que c’est un sujet technique. C’est en fait un choix politique majeur. Rien ne presse et chaque jour qui passe donne de l’eau au moulin de la renégociation urgente.
Quel contenu pour cette renégociation?
La BCE doit directement prêter aux Etats et non plus aux banques. En
tout cas, il faut lui permettre d’être prêteur en dernier ressort et de
pouvoir racheter des dettes souveraines. N'oublions pas qu’une large
part des dettes et déficits actuels vient des taux d’intérêt élevés des
prêts consentis par les banques qui ont, elles, fait des profits!Substituer à la règle d’or et aux sanctions automatiques, la création d’un conseil macro-économique de l’Euro, qui doit, tous les 3 ou 5 ans, fixer le cadre des déficits à ne pas dépasser pour chaque Etat, en tenant compte de la situation mondiale, du soutien nécessaire à la croissance, aux efforts à mettre en place, en en répartissant la charge et fixant à chacun des objectifs atteignables. Les parlements nationaux seraient consultés et voteraient une loi pluriannuelle de mise en œuvre. C’est l’idée du «gouvernement économique», tout le contraire de la règle dogmatique aveugle. Rien n’est pire que des objectifs annoncés et jamais atteints, car irréalistes. C’est, de surcroît, déresponsabilisant. L’assainissement budgétaire, par ailleurs nécessaire, peut être progressif, inscrit dans la durée pour être solide et structurel. Cette proposition macro-économique comporterait un volet soutien à croissance obligatoire.
Il faut dès à présent faire de nouvelles propositions:
• faire converger progressivement les politiques sociales: instauration partout de Smic nationaux, qui année après année, devront être augmentés en vue d'atteindre, à une date butoir, un Smic européen; des règles communes antidumping social.
• harmonisation fiscale et véritable lutte contre les paradis fiscaux et autres méthodes d’évasion fiscale en Europe.
• taxer les transactions financières, les transports poids lourds….. pour constituer une ressource propre de l’UE afin de financer des politiques d’investissements de modernisation des régions européennes.
• instaurer des politiques industrielles communes, par exemple dans le secteur des énergies renouvelables, des technologies du vivant….. et rétablir les aides publiques pour soutenir les filières industrielles, la recherche.
Les principes de coopération européenne, de juste échange, de lutte contre les inégalités doivent se substituer à la concurrence libre et non faussée.
Un choix historique et Urgent
En tout cas, ce doit être la mission historique de la France, qui
plus est de la gauche française, de clairement afficher auprès de ses
partenaires, des opinions publiques européennes, une voie nouvelle.Sans comparaison excessive, je crois qu’à vouloir différer l’obligation d’un nouveau compromis d’envergure avec l’Allemagne, en acceptant des décisions absurdes et dangereuses, qui plus est, intenables, pour ne pas froisser nos alliés, nous prenons le risque sérieux de faire émerger une crise majeure, de favoriser le repli national. On a connu ces «soulagements», où l’on signait des accords qui ne faisaient que différer l’échéance, qui devenait pourtant fatale.
Alors, la renégociation du TSCG et des traités doit demeurer notre objectif prioritaire pour l’Europe. Elle est indispensable.
dimanche 19 août 2012
Wait and see !
Attendons le rapport de la Troïka (BCE, Commission européenne et FMI) qui sera publié mi-septembre pour savoir si la Grèce pourra supporter pour les deux prochaines années une aggravation de l'austérité de 2,5 milliards € par rapport aux restrictions budgétaires déjà imposées de 11,5 milliards d'€.
«Nous devons faire tout notre possible pour rester soudés. Quand les premières difficultés apparaissent, vous ne jetez pas les enfants hors de la maison. Je vais attendre et voir ce que dit la troïka», a conclu M. Kauder.
http://www.20minutes.fr/ledirect/987545/marge-manoeuvre-grece-estime-responsable-parti-merkel
«Nous devons faire tout notre possible pour rester soudés. Quand les premières difficultés apparaissent, vous ne jetez pas les enfants hors de la maison. Je vais attendre et voir ce que dit la troïka», a conclu M. Kauder.
http://www.20minutes.fr/ledirect/987545/marge-manoeuvre-grece-estime-responsable-parti-merkel
vendredi 10 août 2012
Jeudi 9 août 2012:Feu vert du Conseil constitutionnel !
http://www.lemonde.fr/journalelectronique/donnees/protege/20120811/html/870088.html
"La décision du Conseil Constitutionnel est abracadabrante! Des commissaires non élus vont décider du budget de la France! Fin de la démocratie " Tweet de Nicolas Dupont Aignan
"La décision du Conseil Constitutionnel est abracadabrante! Des commissaires non élus vont décider du budget de la France! Fin de la démocratie " Tweet de Nicolas Dupont Aignan
samedi 4 août 2012
Historique: le réarmement de la banque centrale nationale de la Grèce
Commentaire de BA dans Blog gaulliste libre du 4 août 2012 10:51
"Le jeudi 2 août 2012, dans la zone euro, l’information la plus importante de l’année 2012 a été cachée par les télévisions, par les radios, et par presque tous les grands titres de la presse papier :
En zone euro, il y a eu le réarmement d’une banque centrale nationale, en violation de tous les traités européens.
Qu’est-ce que le réarmement d’une banque centrale nationale ?
C’est quand une banque centrale nationale prête de l’argent à un Trésor public national.
TOUS LES TRAITES EUROPÉENS INTERDISENT QU’UNE BANQUE CENTRALE NATIONALE PRÊTE DE L’ARGENT A UN TRÉSOR PUBLIC NATIONAL :
« Conformément à l'article 123 du traité sur le fonctionnement de l'Union européenne, il est interdit à la BCE et aux banques centrales nationales d'accorder des découverts ou tout autre type de crédit aux institutions, organes ou organismes de l'Union, aux administrations centrales, aux autorités régionales ou locales, aux autres autorités publiques, aux autres organismes ou entreprises publics des États membres; l'acquisition directe, auprès d'eux, par la BCE ou les banques centrales nationales, des instruments de leur dette est également interdite. »
OR LA BANQUE CENTRALE DE LA GRECE VIENT DE PRÊTER 6 MILLIARDS D'EUROS AU TRÉSOR PUBLIC GREC :
http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2012/08/02/20002-20120802ARTFIG00564-le-plan-grec-pour-echapper-au-defaut-de-paiement-cet-ete.php
Le réarmement de la banque centrale de la Grèce est une information historique.
Le réarmement de la banque centrale de la Grèce montre ce qui nous attend dans les années qui viennent, en Grèce et dans d’autres pays européens :
- L’éclatement de la zone euro.
- Le retour aux monnaies nationales.
- Le réarmement des banques centrales nationales.
- En Grèce et dans d’autres pays européens, une banque centrale nationale prêtera de l’argent à un Trésor public national."
"Le jeudi 2 août 2012, dans la zone euro, l’information la plus importante de l’année 2012 a été cachée par les télévisions, par les radios, et par presque tous les grands titres de la presse papier :
En zone euro, il y a eu le réarmement d’une banque centrale nationale, en violation de tous les traités européens.
Qu’est-ce que le réarmement d’une banque centrale nationale ?
C’est quand une banque centrale nationale prête de l’argent à un Trésor public national.
TOUS LES TRAITES EUROPÉENS INTERDISENT QU’UNE BANQUE CENTRALE NATIONALE PRÊTE DE L’ARGENT A UN TRÉSOR PUBLIC NATIONAL :
« Conformément à l'article 123 du traité sur le fonctionnement de l'Union européenne, il est interdit à la BCE et aux banques centrales nationales d'accorder des découverts ou tout autre type de crédit aux institutions, organes ou organismes de l'Union, aux administrations centrales, aux autorités régionales ou locales, aux autres autorités publiques, aux autres organismes ou entreprises publics des États membres; l'acquisition directe, auprès d'eux, par la BCE ou les banques centrales nationales, des instruments de leur dette est également interdite. »
OR LA BANQUE CENTRALE DE LA GRECE VIENT DE PRÊTER 6 MILLIARDS D'EUROS AU TRÉSOR PUBLIC GREC :
http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2012/08/02/20002-20120802ARTFIG00564-le-plan-grec-pour-echapper-au-defaut-de-paiement-cet-ete.php
Le réarmement de la banque centrale de la Grèce est une information historique.
Le réarmement de la banque centrale de la Grèce montre ce qui nous attend dans les années qui viennent, en Grèce et dans d’autres pays européens :
- L’éclatement de la zone euro.
- Le retour aux monnaies nationales.
- Le réarmement des banques centrales nationales.
- En Grèce et dans d’autres pays européens, une banque centrale nationale prêtera de l’argent à un Trésor public national."
jeudi 2 août 2012
Les jours sont comptés.....pour l'Euro comme "monnaie unique"
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